Rwanda : les exportations s’annoncent bien pour 2013

Rwanda les exportations s’annoncent bien pour 2013La Banque centrale du Rwanda vient d’annoncer qu’en matière d’exportation, le pays aurait abordé positivement le virage de la nouvelle année. En effet, les exportations rwandaises pour les deux premiers mois de l’année en cours affichent une croissance impressionnante, aussi bien en termes de valeurs qu’en termes de volume. Selon le gouverneur de la banque centrale, la croissance en valeur des exportations de Kigali pour cette période serait de 18,4% et celle en volume se situerait à 24,4%. En tête de liste, les exportations minières ont conservé leur place avec des recettes s’élevant à hauteur de 19,9 millions de dollars. Nonobstant, cette performance du secteur minier demeure en ralentissement par rapport à la même période de l’année dernière où les exportations ont rapporté des recettes de l’ordre de 22,5 millions de dollars. Aussi, malgré ce ralentissement dans l’exportation minière, les exploits en matière de produits agricoles ont quand même permis de tirer vers le haut les résultats totaux des exportations. Les deux principaux produits agricoles d’exportation, à savoir le café et le thé ont réalisé des performances encourageantes avec une très forte note pour le café. Les exportations du café rwandais ont enregistré une croissance d’environ 72% sur cette période, avec des recettes de 9,1 millions de dollars contre 5,3 millions seulement l’année dernière. Pour ce qui est de l’exportation du thé, les chiffres sont restés quasiment constants autour de 12 millions de dollars, avec un léger écart de 0.02% en faveur de l’année dernière. Au cours des 10 dernières années, les prix du thé ont connu des fortes augmentations, au plus grand bonheur des pays producteur de l’Afrique de l’Est. Aujourd’hui, le prix moyen du kilo de thé est d’environ 3 dollars contre 0,7 dollar il y a 10 ans. Par ailleurs, la Chine revient en force avec la remise à jour du thé fin. Or l’Afrique qui représente environ 15% de la production mondiale ne produit essentiellement que du thé noir.

Certains analyste craignent que l’activité chinoise ait une incidence sur la consommation mondiale du thé africain, particulièrement sur le marché européen où le consommateur est exigent en matière de qualité de traitement.