L’Association Européenne de Cacao en mission au Cameroun

889dc219a99260f082893d048cc6e89f_LA l’occasion des discussions sur les exigences du marché européen et la modernisation de la filière cacao camerounaise, des rencontres professionnelles cacao, auxquelles prendront part l’Association Européenne de Cacao (ECA), s’ouvriront demain mercredi à Douala au Cameroun. Le but de l’ECA est d’y communiquer un savoir-faire profitable à leur partenariat.

Pour ce faire, l’Association s’assigne trois objectifs. Le premier est celui de renseigner les opérateurs camerounais sur les Bonnes Pratiques Agricoles (BPA). Il s’agit notamment des pratiques culturales, de récolte, de fermentation et de séchage qui sont favorables à une production à la fois qualitative et quantitative.

Ce n’est pas chose nouvelle puisque généralement l’industrie européenne œuvre de concert avec les pays producteurs en vue de soutenir la mise en œuvre des BPA.Aux dires du secrétaire général de l’ECA,cette politique profite aussi bien au planteur, qui voit ainsi ses efforts rémunérés, qu’aux pays producteurs et au consommateur final.

Outre leur incidence sur la productivité, les bonnes pratiques permettront au Cameroun de mieux répondre aux exigences règlementaires des pays importateur dont l’Union Européenne est membre.

Le second rôle que tiendra l’ECA auprès des opérateurs camerounais sera celui d’encourager les différentes mesures prises par les autorités dudit Etat, notamment en ce qui concerne le séchage des fèves, afin d’améliorer la qualité des produits sur le marché.

Enfin, lors de son séjour, elle aura aussi pour tâche de rappeler, à son partenaire camerounais, les différentes réglementations européenne qu’ils se doivent tous de respecter.

En résumé, la mission de l’Association Européenne de Cacao au Cameroun consistera à révéler aux acteurs de la filière une stratégie à double volets qui converge dans leur intérêt commun. Il s’agira, d’une part, de stimuler la mise en œuvre des BPA pour plus de productivité, surtout qualitative. D’autre part, il sera question de réglementation européenne en vue de répondre aux exigences des exportateurs/transformateurs.