Les dérives de l’algérien Smail Chergui à la tête du la CPS

Plusieurs régions d’Afrique sont déchirées par les conflits et les guerres, pourtant le président de la Commission de la paix et de la sécurité (CPS) de l’Union Africaine, l’Algérien Smail Chergui, se livre à d’autres préoccupations plus vénales, qui lui ont valu des accusations d’abus sexuels, d’abus de pouvoir et de dérives administratives.

Favoritisme dans le recrutement, dans la promotion à des postes de responsabilité… des dépassements de Smail Chergui qui ont conduit à plusieurs démissions dans les rangs de la CPS. Ces dérives sont rapportées dans un mémo signé par 37 femmes employées à la Commission paix et sécurité, dont le président est accusé d’être à l’origine d’un véritable « apartheid professionnel » et d’impartialité dans les questions du genre.

Incapable, par ailleurs, de mener des médiations dans les différentes crises politiques et sécuritaires qui secouent le Continent, notamment dans le processus de dénouement de la crise politique au Soudan, Smail Chergui a été remplacé sans ménagement, en août 2019, par le mauritanien Mohamed El Hacen Lebatt, dont la mission a été couronnée de succès.

Le poste de président de la Commission de la paix et de la sécurité de l’UA est peut-être le socle de cette Union et les défaillances à de telles responsabilités de la part de Smail Chergui sont incompréhensibles s’il n’est pas en service commandé de son pays d’origine, qui fait de ce poste sa chasse gardée depuis sa création en 2001.