Nigéria : Visite du président français

nigeria-francois-hollande-jonahthanFrançois Hollande entame depuis mercredi, une visite officielle de deux jours au Nigéria et ce, dans le cadre de la célébration du centenaire de l’unification de cet Etat. Dans la même logique que lors de sa dernière entrevue avec son homologue nigérian, Goodluck Jonathan, le président français abordera, entre autres, des questions  relatives à la sécurité, dans un pays ouest-africain, souvent en proie à des attaques terroristes.
Durant son séjour au Nigéria, M. Hollande prendra part notamment, à une conférence internationale sur la sécurité, la paix et le développement en Afrique. En fait, ce cadre prévoyait ne réunir que des dirigeants africains autour de ce thème. Ainsi, le chef d’Etat tricolore est-il le seul dirigeant européen à y être convié. Cette invitation lui permettra d’assurer à l’assistance du partenariat entre la France et l’Europe pour aider l’Afrique à produire ses propres ressources en matière de sécurité.
La France s’intéresse beaucoup à intensifier sa présence dans le pays le plus peuplé du continent noir vu que sa croissance économique dépasse les 7 % par an sur les 8 dernières années.
Le Fonds monétaire international (FMI) pourrait réévalue très prochainement le PIB du Nigéria. Ce qui pourrait le placer devant l’Afrique du Sud, qui domine les économies africaines. Pendant ce temps, Paris s’est rendu compte que ses parts de marché ont baissé  dans ce pays, de même que son influence politique et sa coopération bilatérale.
Pour la France, l’objectif est donc de diversifier les rapports commerciaux avec le Nigéria  portant actuellement sur les produits pétroliers. Il sera donc question d’ajouter d’autres secteurs à l’instar de l’agroalimentaire ou les infrastructures.
Dans cet ordre d’idées, l’Agence française  de développement (AFD) et l’entreprise Vergnet, sa compatriote spécialisée dans l’éolien,devraient conclure un accord portant sur l’électrification de la région d’Abuja. D’après la présidence française, l’AFP peut mettre à disposition du Nigéria un financement allant jusqu’à 650 millions d’euros (867 millions de dollars) sur une période de 3 ans.