Le Premier ministre Belge à Alger pour le rapatriement des immigrés clandestins algériens

belgik-algerLe Premier ministre belge, Charles Michel, est arrivé ce mardi à Alger, pour une visite de travail de deux jours, consacrée au renforcement de la coopération entre les deux pays et au dossier des migrants algériens en situation irrégulière en Belgique.

Il sera question, au cours de ces 48 heures, «d’évaluer l’état des relations bilatérales et d’examiner les mécanismes susceptibles de permettre d’accroître les échanges économiques d’une part et, d’aborder d’autre part, dans le cadre d’un esprit de dialogue et de concertation, les questions liées à la circulation des personnes et des affaires sécuritaires», ont indiqué la veille dans un communiqué, les services du Premier ministre algérien.

Le Premier ministre belge a confié à la presse locale à son arrivée à Alger, que sa visite en Algérie devra permettre aux deux pays de renforcer leurs relations dans les différents domaines et «d’examiner les moyens de renforcer la coopération économique et l’investissement, mais aussi la sécurité, avec la lutte contre le terrorisme, ainsi que la question de l’immigration, et voir comment travailler ensemble pour y faire face».

Dans le dossier de l’immigration, les pourparlers porteront sur un probable accord entre les deux pays, portant sur le rapatriement des ressortissants algériens qui séjournent illégalement sur le territoire belge.

En août dernier, une polémique avait été éclaté entre les deux pays, après une attaque contre deux policières belges par un sans-papier algérien, un acte qui a été revendiqué par Daech.

Le secrétaire d’État belge à l’Asile et à la Migration, Theo Francken, un nationaliste flamand qui accompagne Charles Michel à Alger, avait alors déploré la lenteur des négociations avec l’Algérie sur le rapatriement des migrants algériens illégaux.

«Les retours forcés vers l’Algérie restent problématiques, malgré des années de négociations européennes et bilatérales… Après notre accord conclu avec le Maroc, avait-il souligné un autre doit suivre avec l’Algérie, de préférence sous mandat européen».