Vote au Conseil de sécurité de l’ONU sur une résolution révisée pour le Sahara occidental

Le conseil de sécurité des Nations Unies devrait procéder ce vendredi, au vote du projet de résolution rédigé par les Etats-Unis et qui porte entre autres, sur le renouvellement du mandat de la mission de l’ONU au Sahara occidental (MINURSO).

Le texte devait être soumis au vote mercredi dernier, mais suite à un amendement de dernière minute, souhaité par le représentant de la Russie, les Etats-Unis ont du ajourner al date du vote pour permettre aux parties concernées de se mettre d’accord sur la mouture finale du texte de la résolution.

Ce jeudi, ils ont soumis à leurs partenaires du Conseil de sécurité, un projet de résolution révisé, dont le fond du contenu aura été légèrement modifié y compris la durée du mandat de la Minurso qui serait réduit à six mois au lieu d’un an.

Le texte révisé prévoit en effet, un renouvellement du mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre, soit 6 mois, alors que dans sa première version, le texte prévoyait un nouveau mandat d’un an.

Le Conseil de sécurité (CS) de l’ONU a jusqu’à lundi soir pour renouveler le mandat de la MINURSO dont l’échéance est le 30 avril.

Dans la nouvelle mouture, le CS demande aux parties au Sahara occidental de «reprendre des négociations (…) sans pré-conditions et de bonne foi» afin de parvenir à une «solution politique mutuellement acceptable».

L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, l’ex-président allemand Horst Koehler, a promis au Conseil de sécurité, un nouveau round de négociations au courant de l’année 2018, après des années d’interruption de ces pourparlers.

Dans cette perspective, le texte révisé souligne l’importance d’un engagement renouvelé des parties concernés et particulièrement l’Algérie, à faire avancer le processus politique pour préparer un cinquième round de négociations.

Soutenu par l’Algérie, le Front Polisario indépendantiste réclame un référendum d’autodétermination pour le Sahara occidental, une étendue désertique de 266.000 km2.

En revanche, le Maroc qui considère l’Algérie comme partie-prenante dans ce litige territoriale, rejette toute solution autre qu’une autonomie pour le Sahara sous sa souveraineté.