HRW réclame la fermeture des prisons illégales en Ouganda

L’association internationale Human Rights Watch (HRW) a confirmé mardi l’existence de Centres de détention illégaux en Ouganda, et a appelé le gouvernement local à les fermer.

Dans un rapport d’enquête publié hier mardi, cette ONG de défense des droits humains affirme que ces centres de détentions illégaux sont utilisés par les services de sécurité ougandais pour réprimer l’opposition.

Elle fonde ses affirmations sur les témoignages de 51 personnes, dont «34 anciens détenus et témoins d’enlèvement» qui ont décrit les abus dont ils ont été victimes entre les mains de la police, de l’armée et des services de renseignement (ISO), entre avril 2019 et novembre 2021, une période marquée par la violente répression des contestations liées à un nouveau mandat du Chef de l’Etat, Yoweri Museveni.

«Human Rights Watch appelle dans son rapport, le gouvernement ougandais à fermer immédiatement toutes les prétendues maisons sécurisées et centres de détention non autorisés». 

Elle réclame également «la libération de toutes les personnes détenues (…) ou de les traduire sans délai devant un tribunal pour qu’elles soient inculpées d’une infraction reconnue par la loi» ou libérées.