Tanzanie :Sommet sur l’impact du nucléaire

ippnw_grossLa rencontre annuelle de l’Organisation internationale des physiciens pour la prévention contre le nucléaire (IPPNW) vient de se tenir en Tanzanie sous la présidence du ministre tanzanien de la Santé, le DR Ousseyni Mwini. L’organisation milite contre l’exploitation de l’uranium qui est une ressource très nocive pour la santé.

La rencontre a particulièrement traité le cas de l’Afrique où les risques d’exposition sont plus importants. En effet, e continent regorge d’uranium mais n’est pas bien  maîtrisé Les entreprises occidentales viennent donc l’exploiter mais faute d’un cadre juridique rigoureux pour le respect de l’environnement, les populations sont directement exposées aux risques. Cette rencontre a été l’occasion pour les différents experts et observateurs, d’identifier les principales causes de cette exposition des populations aux dangers de l’uranium et de proposer des solutions afin d’éviter ces risques ou du moins ,en atténuer l’ampleur.

En dehors de la faible importance des enjeux environnementaux, le cœur des débats  a été focalisé sur l’asymétrie d’information et de gestion entre les gouvernements centraux et les acteurs de la décentralisation. En effet, dans la majorité des pays africain, les contrats de prospection minière sont établis avec les gouvernements sans consulter les populations locales concernées ou les entités décentralisées qui sont en contact avec  la population.

Il y a généralement des graves atteintes aux droits sociaux, économiques et même culturels des populations avoisinantes des exploitations minières. Les conséquences à cette exploitation minière sont souvent l’accaparement, le blocage ou la destruction des activités économiques traditionnelles du patrimoine de la communauté.

Les perspectives offertes aux populations se limitent généralement à des postes d’ouvrier avec une perspective d’évolution sociale très limitée. Au-delà de cette méprise, les gouvernements centraux signataires des  accords, se contentent des miettes par rapports aux bénéfices des sociétés, générés par leurs activités d’exploitation de l’uranium.