Niger : Une vigilance sécuritaire bien payante

niger-vigilancesLes opérations terroristes qui se développent dans la zone sahélo-saharienne ont conduit le Niger à s’inscrire dans la dynamique d’une vigilance accrue dont les résultats, notamment la fermeture d’une radio de propagande du groupe Boko Haram et l’arrestation de deux animateurs de cette radio, attestent des avancées en matière de sécurité. Ces opérations se sont déroulées dans le Sud-est du pays, une zone partageant une longue frontière avec le Nigéria où sévit Boko Haram.

Depuis des mois, plusieurs milliers de Nigérians ont fui leur pays suite aux activités terroristes menées par le groupe islamiste dans le Nord-est du pays. Au Niger et au Cameroun, ces réfugiés sont accueillis par les habitants, les équipes du Haut commissariat aux réfugiés et par des organisations humanitaires. Selon le porte-parole du HCR, ils ont besoin d’être soutenus logistiquement et psychologiquement, d’autant que la plupart d’entre eux ne sont pas près de rentrer dans leur pays.

Le Niger est engagé contre Boko Haram, qui mène souvent des incursions, notamment dans la région de Diffa (Est), proche du Tchad et du Nigeria.

En début d’octobre, le Nigeria et ses voisins du Niger, du Tchad et du Cameroun, ont décidé à Niamey de déployer fin novembre une force régionale de plusieurs milliers de soldats pour combattre Boko Haram.En attendant la mise en place de cette force, Niamey ne baisse pas la garde et veille à s’équiper afin de mieux faire face à la menace, tant à l’intérieur de ses frontières qu’à l’extérieur. Sa coopération avec les Etats-Unis rend bien compte de cette politique d’autant plus qu’elle a bénéficié des dons en matériel de la part des USA