Le ministère namibien de l’Environnement a annoncé ce lundi 29 septembre que le gigantesque incendie ayant ravagé un tiers du célèbre Parc national d’Etosha situé au Nord du pays, près de la frontière avec l’Angola, «est désormais contenu».
Le Parc national d’Etosha est considéré à l’échelle de l’Afrique comme l’une des réserves naturelles les plus réputées au monde, attirant des milliers de touristes.
«Le feu est désormais maîtrisé. Nous n’avons pas observé de flammes lors de notre survol, mais certains endroits continuent de brûler par intermittence. Dans certains de ces endroits, des personnes sont déjà sur place pour surveiller la situation», a rassuré la ministre namibienne de l’Environnement, Indileni Daniel.
Les autorités namibiennes précisent en outre, que les immenses panaches de fumées photographiés du ciel au cours du week-end écoulé et les flemmes qui menaçaient les 114 espèces de mammifères sauvages, dont le rhinocéros noir, une espèce en danger critique d’extinction, se sont dissipés.
Ce géant incendie qui a éclaté le 22 septembre dernier, s’était rapidement étendu à cause des vents forts et d’une végétation asséchée en fin d’hiver austral, selon des experts locaux. Le feu de forêt a détruit environ 34% du ‘Parc national d’Etosha’, soit quelque 775.163 hectares, révèlent des chiffres du ministère de l’Environnement de ce vaste Etat d’Afrique australe.
Les autorités de Dodoma ont attribué le départ de cet incendie «à des activités de production de charbon de bois en bordure du Parc national qui est exporté notamment en Afrique du Sud». La Namibie est l’un des rares Etats africains couverts par le désert du Sahara et disposant d’une longue côte maritime.