Le Burundi franchit le dernier cap dans son retrait de la CPI

cpi-bmLe Burundi a formellement notifié aux Nations unies, sa décision de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), franchissant ainsi, le dernier cap dans la procédure de son retrait de la CPI.

Lors d’une visite ce jeudi à New-York, la ministre burundaise de la Justice, Laurentine Kanyana a transmis la lettre officielle de Bujumbura aux services du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon. Ce retrait prend effet un an après la réception de cette lettre.

Outre le Burundi, deux autres pays d’Afrique ont annoncé leur décision de se retirer de la Cour Pénale Internationale. Il s’agit de l’Afrique du Sud et de la Gambie, qui accusent la CPI de cibler essentiellement des pays africains et leurs dirigeants. La notification officielle du retrait de ces pays est toujours attendue à l’ONU.

Mais du côté de Nations unies, l’on souhaite encore que ces pays reconsidèrent leur position. « Nous souhaitons que Pretoria et Bujumbura reviennent sur leur décision…  Ce retrait peut lui-même être retiré », a laissé entendre le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric.

La CPI avait lancé en avril dernier, une enquête préliminaire sur des accusations de meurtres, torture et autres exactions au Burundi. Des experts de l’ONU avaient aussi mis en cause les forces de sécurité burundaises dans un rapport accablant.

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