Nouvelle exploration pétrolière au Maroc

Chariot Oil va démarrer un nouveau forage dans les eaux marocaines, à compter du premier trimestre 2019, a annoncé la compagnie britannique spécialisée dans les recherches d’hydrocarbures en Afrique.

Après des prospections infructueuses sur le bloc de Rabat Deep Offshore cette année, Chariot Oil compte lancer ses nouvelles opérations au Maroc en forant le permis de Kénitra-1, « sous réserve d’une alliance avec un partenaire ».

Dans ce nouveau permis, la compagnie britannique dispose d’une participation de 75% dans, contre 25% pour l’Office National des Hydrocarbures et Mines du Maroc (ONHYM).

En 2017, Chariot Oil a connu un exercice compliqué avec une perte avant impôts estimée à 55,4 millions de dollars dans ses opérations africaines, contre 6,6 millions de dollars en 2016.

« L’industrie pétrolière a continué à faire face à des conditions difficiles et imprévisibles », précise la société, qui a obtenu en février dernier, une garantie bancaire d’un montant de 4 millions de dollars au titre de ses licences marocaines.

Pays à forte potentialité économique, le Maroc accorde une grande importance à l’exploitation pétrolière, qui contribue beaucoup dans le maintien de sa croissance. Et cette croissance économique, selon les dernières prévisions de la Banque Mondiale, devrait s’améliorer de 3% du produit intérieur brut (PIB) du pays.

Le Maroc a bénéficié de conditions favorables, souligne la Banque Mondiale dans son rapport d’avril dernier, avec notamment la croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord qui s’est renforcée cette année.

L’institution financière fait remarquer que les pays exportateurs de pétrole se sont remis d’une année de baisse de la production pétrolière et de rigueur budgétaire, et les pays importateurs de pétrole ont enregistré une « progression de la demande intérieure et extérieure ».

En 2019, le taux de croissance devrait remonter à 3,5% et à 3,7 en 2020 pour le Royaume chérifien. Toutefois, pour 2018, le Maroc devrait enregistrer un niveau de croissance moins important que l’Égypte (5,3%), l’Algérie (3,5%) et l’Iran (4,1%).